
Que connais-tu de l'étreinte
Oublie donc le visage parfait
Le bien-dire mondain
Les langues apprennent de nouvelles langues
Les corps se tendent à se tordre
Gestes anarchistes de nos chimères
Tes mains cherchent mon visage
Et déjà le trouvent si bas
Moqueur au bord du précipice
Je crache un sexe de ma bouche
Pour arracher à cette dernière demeure
Sa lingerie la plus intime
Vois comme le monde que tu connais s’évanouit
Dans un rire aliéné de terres outragées
Tu prends soudain toutes les grimaces
Romps le masque quotidien du paraître
Tu n’es déjà plus à retenir les apparats de ta pudeur
Ton corps disloqué réclame l’accalmie
Tu découvres des paroles encore inédites
Des caresses qui se passent de mots
Et des voix troublantes
Saturent ton esprit
Jacassent obscénités
Voilà le prélude de nos marées
Les premières notes du chaos
Viens
À ton tour, ravale ta fierté
Élève ton orgueilleuse stature
À hauteur de pubis
Et couronne de tes dents
Ce roi solitaire
Tambours de chair
Syncope du dire
Et le pleur de l’éloge
Ô belliqueuse jeunesse
Que connais-tu de l’étreinte
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traducción en trabajo !