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Démocratie Assassine

Où est Steve ?

Si la ville s’éveille demain

Drapée de larmes


 

Si un visage familier

S’enlise dans ses bras vagabonds

Le visage effaré

Les yeux encore noyés de lumières


 

C’est que le parfum acre du fascisme

Semble plus frais que celui de la Commune

Dans les rues de Paris et de France


 

Les rois sont toujours rois

L’exilé cherche encore son refuge


 

Les noms des martyrs changent au gré des révolutions

Mais le sang dont s’abreuvent les rues

Reste le même


 

C’est la même lignée qui s’éteint

Dans notre étreinte meurtrière


 

La même lignée qui sur le pavé ressuscitera


 

Enfants aux pieds nus

Soufflant dans leur ocarina


 

Enfants de grands soleils

Assassiné sur la scène

Sous l’indifférence des spectateurs


 

Ô vous, qui ne demandiez qu’un peu de dignité

Democracía Asesina

...

traducción en trabajo !

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