Une lumière irréelle perce l’horizon obscur et onirique du paysage. Elle ne provient de l’extérieur ; elle est intrinsèque à la présence comme si elle donnait encore vie à ces naufrages le temps d’une question. Silhouette perdue dans ces vastes étendues de sable : l’Homme. Réduit au statut de simple témoin. Figé face à la danse des mirages. Deux univers qui convergents, deux visions artistiques qui interrogent. Pour cette illustration unique si proche de l’essence de ce recueil et la tonalité mystique avec laquelle il accompagne à la guitare ou la flute traversière les poèmes qu’il recèle; je souhaite manifester ma sincère reconnaissance et amitié à ce jeune artiste colombien.

 

Una luz irreal transciende la oscuridad del paisaje. No proviene del exterior ; es intrínseca a la presencia como emanando de ella, dándole nuevamente vida a esos naufragios el tiempo de una pregunta. Silueta perdida en esas vastas extendidas de arena : el Hombre. Reducido al estado de simple testigo. Fijado frente a la danza de los espejismos. Dos universos que convergen, dos visiones artísticas que preguntan. Para esta ilustración única tan cercana de la esencia de este poemario y la tonalidad mística con que acompaña a la guitara o la flauta traversa los poemas que recela, quiero manifestar mi sincero reconocimiento y amistad a este joven artista colombiano.