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La Demeure
J’ai tracé des courbes, des angles droits
Là où mon pied avait griffé cette peau de terre
J’ai dit
Ici naîtra un fils
Ici mourrai-je d’avoir assez aimé
Des courbes et des angles
Surgirent des murs qui s’élevèrent au ciel
La main contre le visage noir des pierres
J’ai dit
Ici est enfermé mon fils
Ici mourrai-je l’amour asphyxié
J’ai dessiné des fenêtres
Pour m’évader, des portes
Mais toujours d’autres murs surgissaient
Toujours d’autres murs
Tant de portes ai-je dessiné
Dont je ne savais plus
Si elles servaient à ouvrir ou à fermer
À s’échapper ou à empêcher l’étranger d’entrer
Des fenêtres pour voir
Ou peut être seulement être observé
...
...
traducción en trabajo !
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