
Lattitudes Extrêmes
Tous les ports sont des femmes
Où l’on s’abandonne, s’enivre
Dans la houle chaude du tabac
Et des rires fraternels
Sans se préoccuper du lendemain
Puis, au réveil, sur l’embarcadère
L’haleine saumâtre du large
Nous souffle au visage
Et l’on finit pas regretter
Le chaos des vagues
Notre insatiable solitude
***
Marche, cherche, chemine
Petit être
Construit de bric et de brocs
La barque que tu porte
À dos d'escargot
Latitudes Extremas
Todos los puertos son mujeres
En los cuales nos abandonamos, nos embriagamos
En la marejada caliente del tabaco
Y de risas fraternales
Sin preocuparse del sía siguiente
Luego, al despertar, en el andén
El aliento salobre del altamar
Nos sopla en la cara
Y terminemos por extrañar
El caos de las olas
Nuestra insaciable soledad
***
traducción en trabajo !